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dimanche 28 novembre 2010

IMMOBILIER

Alors que la conjoncture économique fait grise mine, l'immobilier résidentiel ancien à Paris affiche une insolente santé. La hausse des prix s'accélère encore dans un marché où l'activité retrouve son niveau d'avant la crise. Avec un prix de 7.030 euros le mètre carré au troisième trimestre 2010, en hausse de 13,8 % sur un an, le prix des appartements anciens enregistre un nouveau record, comme le révèlent les dernières statistiques de la Chambre des Notaires d'Ile de France. Sur un trimestre, la hausse ressort à 5,1 % contre 3,3 % au second trimestre.

A l'exception du VII° arrondissement, tous les arrondissements de la capitale enregistre une hausse annuelle des prix à deux chiffres. Nettement plus abordables, les prix dans arrondissements de l'Est, en particulier le X° et le XIX° bondissent respectivement de 18,8 % et de 18,6 % ! A l'opposé, l'arrondissement le moins cher reste le XIX° à 5.710 euros, suivi du XX° à 5.770 euros et du XVIII° à 6.290 euros le mètre carré.

L'arrondissement le plus cher, le VI° à 10.640 euros le métre carré dépasse à nouveau la barre des 10.000 euros, atteinte au début 2008. Pour la première fois, un autre arrondissement, le IV° franchit également le seuil des 10.000 euros par mètre carré. Au trimestre précédent, il existait un rapport de 1 à 3 entre le prix moyen de l'arrondissement le plus cher et de celui le plus abordable. Avec la tendance à la hausse des prix généralisée, ce rapport approche désormais plus le seuil des 2,5 %.

Durant le troisième trimestre 2010 , le volume des ventes a totalité 9.290 transactions, en hausse de 16 % sur un an. Avec un tel volume, on approche des 10.000 ventes signées par trimestre pendant les périodes fastes de 1.999 à 2.007.

Pour l'année 2010, les notaires parisiens s'attendent à une hausse des prix d'un peu plus de 15 %. Reste à savoir combien de temps durera cette euphorie, sans oublier que les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel.

dimanche 5 septembre 2010

Durcissement de la fiscalité de l'assurance-vie

Imaginons qu'un contrat rapporte un taux net de frais de gestion de 4%. L'assureur prélève les contributions sociales au taux de 12,1% (soit 0,484 point), ce qui ramène le taux de valorisation du placement à 3,516 %. D'ailleurs lors de la publication de la performance de leurs contrats, les assureurs communiquent sur un taux de rendement net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux.
Pour bien comprendre le mécanisme, prenons l'exemple d'un contrat monopport en euros. Chaque année, l'assureur retient pour le compte de l'Etat, les prélèvements sociaux, fixés actuellement à 12,1%. Et ce, lors de la distribution bénéficiaire intervenant en janvier ou février.

Le dispositif actuel
Tour de vis en vue pour l'assurance-vie. Le gouvernement prévoit de modifier les modalités de perception des prélèvements sociaux des fonds en euros des contrats en unités de compte. Il envisage en effet de les taxer aux prélèvements sociaux de la même manière que les contrats monosupports en euros, c'est à dire tous les ans et non plus au moment des retraits.

Dans les contrats en unités de compte, les prélèvements sociaux sont retenus lors du rachat ou du dénouement du contrat en cas de vie ou à au terme du contrat en cas de décès. « Cette règle s'applique également aux produits constatés dans les compartiments en euros des contrats multisupports, même si ces produits sont acquis, chaque année, à l'assuré », est-il écrit dans le memento pratique Francis Lefebvre. Par conséquent, au regard des prélèvements sociaux, pour le souscripteur, il est actuellement plus judicieux de verser son épargne sur le fonds en euros d'un contrat multisupport que sur un produit monosupport en euros.

Reprenons l'hypothèse de rendement annuel de 4% net de frais de gestion. En vertu du mécanisme du cliquet propre aux fonds en euros, la différence entre 4% et 3,516% soit 0,484% de l'épargne valorisée sur le contrat multisupport, portera intérêt au fil des années.

Le futur dispositif

A condition que la réforme envisagée soit votée et dès son entrée en vigueur, les fonds euros des multisupports devraient supporter chaque année les prélèvements sociaux. Et ce, à l'instar des contrats monosupports en euros.

« Si la réforme est adoptée en l'état, elle induira pour les particuliers une complexité accrue des prélèvements applicables car elle risque d'être incompréhensible, avertit Philippe Baillot, directeur de Bred Banque Privée. Par ailleurs, il peut être judicieux d'arbitrer avant la fin de cette année, ses fonds en euros vers des supports actions et/ou immobiliers, afin de valoriser sur la longue durée, le pouvoir d'achat de son épargne ». Dans les unités de compte, les prélèvements sociaux s'appliquent uniquement sur les plus-values au moment du rachat. Mais un arbitrant son épargne d'un fonds en euros pour lequel il aura subi chaque année les prélèvements sociaux, vers des unités de compte, le particulier prend le risque d'essuyer des pertes. Que se passera-t-il alors au regard des prélèvements sociaux ? Pour certains observateurs, le fisc devrait lui rembourser, en toute logique le trop payé de prélèvements sociaux.

Nos simulations

Effectuées avec l'aide de la MACSF, nos simulations reposent sur deux exemples. D'une part un contrat d'une prime nette de frais d'entrée de 15.000 euros et d'autre part un autre avec une prime nette de frais d'entrée de 200.000 euros. Dans les deux cas, le contrat est revalorisé sur la base d'un taux annuel de 4 %

samedi 13 mars 2010

Prêts immobiliers : baisse généralisée des taux d'intérêt en mars [ 12/03/10 - 17H55 ] Les taux d'intérêt des prêts immobiliers baissent, à la mi-

Les taux d'intérêt des prêts immobiliers baissent, à la mi-mars, dans toutes les régions de France et sur toutes les durées d'emprunt. Les taux moyens retombent à 3,70% sur 15 ans et à 3,85% sur 20 ans. Retrouvez les taux région par région.

Déjà historiquement bas, les taux d'intérêt (fixes) des prêts immobiliers continuent de baisser en mars, selon le courtier en ligne empruntis.com. "La baisse est quasi-générale, sur toutes les durées et dans toutes les régions, explique-t-on chez empruntis.com. De nouvelles baisses assez inattendues ont été enregistrées depuis seulement quelques jours. En effet, un grand réseau (ndlr : BNP Paribas) pour lequel nous anticipions une stabilisation des barèmes déjà très bas, a procédé à une baisse conséquente de 0,10% en moyenne ".

La concurrence est vive

" Pour ce premier temps fort habitat, certaines banques ont donc choisi de se donner clairement les moyens de capter une nouvelle clientèle en proposant des taux toujours plus bas. Dans ce contexte de concurrence extrêmement forte, il n'est pas exclu que nous observions dans les jours et les semaines qui viennent d'autres légers mouvements baissiers de la part de banques concurrentes qui souhaiteraient rester bien positionnées dans la course à la conquête client ", ajoute Maël Bernier, directrice de la communication chez empruntis.com.

Les taux moyens reculent à 3,70% sur 15 ans et à 3,85% sur 20 ans, soit un recul de -0,05% par rapport au 15 janvier. Au total depuis le plus fort de la crise des liquidités qui a touché les banques, en octobre 2008 (taux fixe à 20 ans de 5,40% en moyenne), le taux à 20 ans a cédé ... 155 points de base.

Les taux fixes des prêts immobiliers sont généralement fixés à partir des taux des emprunts d'Etat à long terme (OAT à 10 ou 15 ans). L'OAT à 10 ans par exemple a beaucoup oscillé cet été, mais elle reste globalement orientée à la baisse : 3,66% le 10 mars, contre 4% à son plus haut des douze derniers mois, début juin, ce qui est bon signe pour les prêts immobiliers

samedi 20 février 2010

Banques en ligne : 300.000 nouveaux comptes sur internet en 2010

300.000 nouveaux comptes bancaires pourraient être ouverts en ligne en 2010, Boursorama espère bénéficier de 20% de ces nouveaux clients.
300.000 nouveaux comptes bancaires pourraient être souscrits en ligne en 2010, Boursorama espère en ouvrir plus de 20%. En 2009, alors que les banquiers en ligne ont bénéficié de plus de 150.000 ouvertures de comptes bancaires, Boursorama en a ouvert en France près de 35.000.
61% des clients de Boursorama n'ont payé aucun frais bancaires y compris pour leur carte bancaire. Le propre des banquiers en ligne est en effet de facturer au minimum. " Nous garderons les cartes bleues gratuites, tant que nous continuerons à gagner de l'argent sur ces cartes bleues grâce aux reversements qui nous sont faits", explique Hugues Le Bret, le PDG de Boursorama.
"Dans 10 ans, la banque en ligne représentera 10 à 15% du nombre des comptes bancaires, car les clients souhaitent acheter la meilleure prestation au meilleur prix ", conclut Hugues Le Bret, le PDG du banquier en ligne.
Les raisons de l'insatisfaction face aux banquiers classiques
Les raisons pour lesquelles les clients ouvrent des comptes en ligne sont les suivantes : 69% estiment les frais de leur banque trop élevés, 61% manquent de conseils, 27% trouvent les horaires d'ouverture des banques classiques trop limités, 15% estiment que leur agence bancaire est loin, 9% voudraient souscrire à des produits financiers financiers en ligne (Selon une étude Crédoc-Monabanq janvier 2010).