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lundi 1 décembre 2008

Le Cac 40 creuse ses pertes, Sanofi-Aventis seule hausse

Le Cac 40 accentue ses pertes à mi-séance, affecté par la dégradation de l'activité industrielle en Europe. Les banques et l'automobile sont sous pression, tandis que le recul des matières premières pèse sur Total et ArcelorMittal. Sanofi-Aventis tire en revanche son épingle du jeu. A midi cinq, le Cac 40 recule de 2,5% à 3.180 points.
Après leur rally de la semaine dernière, les marchés d'actions européens reculent, affaiblis par les valeurs bancaires, automobiles et celles liées aux matières premières. Par ailleurs, les derniers indicateurs économiques confirment la dégradation de la conjoncture. L'activité industrielle est en effet tombée à des plus bas record en Chine, en Allemagne et dans la zone euro le mois dernier. La semaine sera marquée par une série de rendez-vous économiques, dont les décisions monétaires de la BCE et de la Banque d'Angleterre, jeudi, et les chiffres de l'emploi américain de novembre, vendredi.Du côté des valeurs, les banques figurent parmi les plus fortes baisses, l'indice DJ Stoxx du secteur en Europe reculant de 3,9%. BNP Paribas cède 6,9% alors que Paris exhorte Bruxelles à donner son feu vert au plan de sauvetage des banques françaises. Les grands groupes pétroliers, miniers et sidérurgiques pâtissent pour leur part du repli des matières premières. ENI cède 3,4%, Total 2,9%, Rio Tinto 3,6%, ArcelorMittal 8% et ThyssenKrupp 5,5%.Cet après-midi, les investisseurs surveilleront les premières données concernant les ventes du week-end de Thanksgiving aux Etats-Unis, ainsi que l'indice ISM d'activité manufacturière de novembre. Selon l'institut ComsCore, les ventes combinés des distributeurs en ligne ont augmenté de 2% sur un an le week-end dernier.A midi cinq, le Cac 40 perd 2,51% à 3.180,92 points dans un volume d'affaires limité à 970 millions d'euros traités sur les valeurs de l'indice. A Londres, le Footsie cède 2,28% à 4.190,42 points et, à Francfort, le Dax recule de 3,26% 4.517,22 points. A New York, le contrat future décembre sur indice Dow Jones baisse de 184 points à 8.637.Sur le plan macro-économique, l'activité industrielle est tombée à son plus bas niveau historique en France, en Allemagne et dans la zone euro le mois dernier. Deux statistiques américaines figurent au programme de l'après-midi : les dépenses de construction d'octobre et l'indice ISM manufacturier de novembre à 16h00.Sur le front du pétrole, le baril de brut de qualité WTI recule de 2,43 dollars à 52 alors que l'Opep a reporté, comme prévu, au 17 décembre sa décision sur une éventuelle réduction de production. Le dollar se reprend à 1,2660 pour 1 euro en anticipation d'une baisse d'au moins 50 points de base des taux de la BCE jeudi.BNP Paribas perd 6,90% à 40,34 euros, Société Générale 3,08% à 32,35 et Crédit Agricole 4,07% à 8,36. Paris exhorte la Commission européenne à donner son feu vert avant demain à son plan de 40 milliards d'euros de soutien aux banques françaises, rapporte Les Echos. Bruxelles conditionne son accord à l'engagement des banques de ne pas accroître leur taille de bilan et à ne pas verser de dividende. Le président de la Commission, José Manuel Baroso, a démenti hier tout blocage de Bruxelles tout en indiquant que c'est l'obligation de la Commission de faire respecter le traité de Rome.ArcelorMittal cède encore 8% à 17,24 euros, toujours affecté par la baisse des cours des métaux et par les annonces de suppressions d'emplois aux Etats-Unis et en Europe.Total baisse de 2,91% à 39,85 euros dans le sillage des cours du pétrole, qui ont cédé 20% en novembre après une baisse de 32% en octobre. Vallourec lâche 4,22% à 79,93 euros.Renault plie de 5,63% à 16,25 euros. Son président Carlos Ghosn a déclaré que les gouvernements américain, japonais et européens doivent venir en aide à l'industrie automobile sous peine de payer un prix élevé en termes de pertes d'emplois dans les deux à trois ans. Par ailleurs, le fonds américain Capital Research and Management Company (CRMC) a annoncé avoir franchi en baisse les seuils de 5% du capital et des droits de vote du constructeur automobile français. CRMC indique détenir 13,917 millions d'actions de Renault représentant 4,88% du capital et des droits de vote. Peugeot cède 6,15% à 13,35 euros et Michelin 4,47% à 35,95.Bouygues recule de 5,07% à 30,59 euros à la veille de la publication de ses comptes trimestriels. Oddo Securities table sur une évolution des résultats à fin septembre dans la continuité de celle du premier semestre, « qui était bonne ». L'intermédiaire estime cependant que les tendances d'octobre novembre devraient marquer une dégradation par rapport au prises de commandes du troisième trimestre.Nexans abandonne 7,41% à 42,84 euros. Oddo Securities a dégradé le titre du fabricant de câbles de « accumuler » à « alléger » et ramené son objectif de cours de 89 à 50 euros. L'intermédiaire, qui estime que l'exercice à venir s'annonce risquée, a abaissé de 5% sa prévision de chiffre d'affaires pour 2009 et de 8,7% pour 2010 et ses prévisions de résultat opérationnel de 15% et 21% respectivement.A l'inverse, Sanofi-Aventis gagne 1,65% à 44,17 euros alors que le nouveau directeur général, Chris Viehbacher, a pris ses fonctions aujourd'hui. Le titre continue par ailleurs de bénéficier de son statut de valeur défensive.Enfin, Klépierre plie de 1,88% à 15,65 euros. La société foncière, spécialisée dans les centres commerciaux, a annoncé que l'augmentation de capital lancée pour financer l'acquisition de Steen & Strom a été souscrite à hauteur de 138,7%. Le montant brut de l'opération s'élève à 356,2 millions d'euros et se traduit par la création de 23,7 millions d'actions nouvelles dont le règlement et la livraison auront lieu demain. A compter de cette date, le capital sera composé de 166,2 millions d'actions, contrôlées à 52,2% par BNP Paribas.
John Wiburg

vendredi 21 novembre 2008

La Bourse de Paris a reculé de plus de 12% cette semaine

Le marché parisien a connu vendredi sa troisième séance de repli consécutive, le CAC cédant 3,33% à 2.881,26 points. Les Bourses européennes ont terminé la semaine en fort repli.
Les Bourses européennes ont terminé la semaine sur un fort repli vendredi, signant une troisième séance consécutive calamiteuse. Malgré des pertes limitées à Wall Street, les marchés sont restés déprimés par la récession et la déflation.
La Bourse de Paris a terminé sur une très forte baisse, le CAC 40 cédant 3,33% à 2.881,26 points. Le marché parisien a aligné sa troisième séance de repli consécutive, faute de la moindre nouvelle susceptible d'alimenter le rebond du marché. Sur une semaine, la Bourse de Paris a reculé de 12,46%.
A Londres, l'indice vedette Footsie-100 a perdu 2,46% par rapport à la clôture de la veille, à 3.780,96 points. A la Bourse de Francfort, l'indice Dax a fini en baisse de 2,20% à 4.127,41 points.
Outre-Rhin, la Deutsche Börse, a annoncé le lancement lundi d'une nouvelle plate-forme d'échanges pour des ordres anonymes de grande taille. Baptisée "Xetra MidPoint", cette plate-forme permettra de négocier des ordres de grande taille dans l'anonymat, afin de limiter les fuites d'information et leur impact sur le marché, conformément au principe dit des "dark pools".
Aucune bonne nouvelle n'est intervenue depuis la clôture de jeudi, ni sur le front macroéconomique ni sur celui des sociétés, mais la brutalité de la dernière rechute a ramené sur les marchés les chasseurs de bonnes affaires, comme à chaque dégringolade boursière.
Le principal indicateur du jour a confirmé la dégradation rapide des perspectives de croissance en zone euro ; l'indice composite des directeurs d'achats ayant atteint un nouveau plus bas historique en novembre, à 39,7 points contre 43,6 points en octobre. "Ce sont des chiffres effrayants. il semble désormais presque certain que le recul de 0,2% du produit intérieur brut de la zone euro au troisième trimestre sera suivi d'un repli encore plus marqué au quatrième trimestre", a commenté Martin van Vliet, de la banque ING.
Dans ce contexte, les économistes s'attendent à une forte baisse des taux de la Banque centrale européenne lors de sa prochaine réunion de décembre: ING et Natixis tablent sur une détente de 50 points de base, qui ramènerait le loyer de l'argent à 2,75% en zone euro.

samedi 11 octobre 2008

Présentation du rachat de crédit

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samedi 6 septembre 2008

Un ex-courtier de Credit Suisse arrêté dans le dossier des ARS

Un ex-courtier de Credit Suisse arrêté dans le dossier des ARS

Un ancien courtier de Credit Suisse, inculpé mercredi de fraude et complot dans le dossier des des "auction rate securities (ARS)", des obligations aujourd'hui très controversées, a été arrêté jeudi aux Etats-Unis, a annoncé le FBI.Julian Tzolov a été interpellé à l'aéroport John F. Kennedy de New York et conduit dans les bureaux du FBI à Manhattan.Outre Julian Tzolov, un autre ancien courtier de Credit Suisse, Eric Butler, avait également été inculpé la veille pour fraude et complot dans le dossier ARS.

jeudi 8 mai 2008

Unicredit : la crise affecte fortement le bénéfice net trimestriel

La première banque italienne a vu son bénéfice chuter de 50% au premier trimestre, à 1 milliard d'euros. Sa division banque d'investissement et de marché a été particulièrement touchée, avec une perte de 1 milliard sur la période.
La première banque italienne Unicredit est à son tour touché par la crise financière. Sur le premier trimestre, elle a vu son bénéfice net reculer de 51%, à 1 milliard d'euros, contre 2 milliards un an auparavant. Cette baisse est conforme aux indications données par la firme fin avril sur les dépréciations d'actifs attendues sur le trimestre.
Sa division banque d'investissement et de marché a en particulier subi une perte de 1 milliard d'euros essentiellement imputable à des dépréciations de titres adossés à des actifs (ABS) pour 642 millions d'euros, précise Unicredit.
Au premier trimestre, Unicredit a enregistré un recul de 16,5% de ses recettes à 6,45 milliards d'euros, essentiellement en raison des pertes de trading. Ce résultat est inférieur aux prévisions des analystes interrogés par Thomson Financial qui allaient de 6,48 à 6,6 milliards d'euros.
Dans le détail, les commissions nettes reculent de 9,3% en raison de la baisse des commissions liées à la gestion d'actifs qui souffre d'une décrue des volumes gérés. En revanche, les marges d'interêt augmentent de 12%, reflétant le bon niveau d'activité de banque commerciale, selon Unicredit.
La banque indique par ailleurs qu'elle vise un ratio patrimonial Core Tier 1 de 6% à la fin de l'année, contre 5,83% fin mars et 5,51% fin 2007.
Elle annonce qu'elle vise un bénéfice par action compris entre 0,52 et 0,56 euro par titre en 2008. Il s'agit de sa première prévision pour l'année, Unicredit ayant renoncé à donner des indications lors de l'annonce de ses résultats 2007 en raison des turbulences en cours sur les marchés

dimanche 20 avril 2008

La Banque d'Angleterre pourrait reprendre 50 milliards de livres de crédits immobiliers


Elle soulagerait ainsi les banques, écrasées par le poids de ces créances, et redonnerait indirectement de l'oxygène aux "building societies". La banque centrale avait été critiquée pour avoir trop peu soutenu les établissement bancaires au début de la crise financière.
La Banque d'Angleterre (BoE) annoncera la semaine prochaine un plan de 50 milliards de livres (63 milliards d'euros) visant à dénouer la crise du crédit immobilier, a indiqué samedi la BBC.
La banque centrale va racheter aux établissements financiers britanniques pour 50 milliards de livres de crédits immobiliers et les échanger en obligations d'Etat d'une durée d'un an avec possibilité de les proroger jusqu'à un maximum de trois ans, précise la BBC sans indiquer ses sources. Le projet avait déjà été annoncé dans la presse, mais le montant n'était pas connu. Si le chiffre de 50 milliards était confirmé, il s'agirait de la plus importante initiative du genre dans l'histoire du pays, selon la BBC.
L'opération vise à desserrer les conditions du crédit dans le pays, rendues difficiles en raison de la crise des prêts hypothécaires à risque ("subprime") aux Etats-Unis. La BoE espère que cette injection d'argent frais satisfera les besoins des établissements, assouplissant les conditions de crédit entre eux puis envers les particuliers. Le choix d'obligations sur un an permet par ailleurs au gouvernement de ne pas devoir inclure ce rachat de crédits dans sa dette publique, à la différence des titres portant échéance sur plus d'un an.
Le "swap" (échange de dettes ou de créances) entre les banques et la BoE vient également compenser l'effondrement, en août, du marché des obligations adossées à des prêts hypothécaires. Ce dernier avait permis aux établissements britanniques de lever 60 milliards de livres sur le premier semestre 2007. Sa disparition les a ainsi privé d'une importante source de financement, provoquant la hausse du coût du crédit.
Le plan de la BoE répond aux pressions du Trésor en vue d'une opération d'envergure visant à empêcher que la crise financière ne se transforme en véritable récession. La Banque d'Angleterre s'était vu reprocher l'an dernier par une partie des milieux d'affaires et politiques de ne pas avoir suffisamment aidé les banques britanniques engluées dans la crise du crédit, alors que ses homologues comme la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) injectaient des centaines de milliards de dollars dans leurs circuits bancaires respectifs. Aux Etats-Unis,
l'administration Bush est mobilisée : elle a décidé un plan de relance qui va se traduire par l'envoi d'un chèque à chaque foyer américain, et la Fed a piloté le rachat de la banque Bear Stearns en déroute par sa rivale JP Morgan.
La BoE a commencé à virer sa cuti, et s'est montrée de plus en plus interventionniste. Elle a dû sauver la banque spécialisée dans les crédits immobiliers Northern Rock, qui après avoir été recapitalisée a été nationalisée. Depuis décembre, elle a
abaissé son principal taux directeur à trois reprise : il est tombé de 5,75% à 5%.
En Grande-Bretagne, les grandes banques ont enregistré d'importantes dépréciations, HSBC et RBS en tête. Cette dernière pourrait annoncer
4 milliards de livres de dépréciations supplémentaires et le lancement d'une augmentation de capital. Mais la situation est particulièrement délicate pour des dizaines de petites "building societies", des sociétés mutualistes d'épargne qui ont un accès plus restreint au marché que les grandes banques, comme a permis de le souligner une réunion tenue mardi entre le Premier ministre Gordon Brown et les patrons de banques britanniques. Les "building societies", qui ont accordé 47% des crédits immobiliers britanniques l'an dernier, ne pourront pas bénéficier directement du plan de la BoE, mais cette dernière espère que l'injection d'argent permettra d'abaisser le taux interbancaire et d'ainsi assouplir les conditions générales du crédit.

samedi 12 avril 2008

Selon la Banque de France, les crédits aux entreprises restent dynamiques


La production de crédits aux entreprises a atteint 306,9 milliards d'euros en février, repartant à la hausse depuis décembre. Un constat qui laisse les trésoriers et certaines banques quelque peu perplexes.

La hausse est particulièrement notable sur les crédits à plus d'un an.
Haro sur le « credit crunch ». Le mot est banni. Hier encore, Jean-Claude Trichet, le gouverneur de la Banque centrale européenne, a assuré qu'il n'y avait pas de « signes significatifs de difficulté au niveau de l'offre de crédits bancaires aux ménages et aux entreprises non financières », même si « les banques durcissent les conditions de crédit ». La France en est un bon exemple. Les crédits aux entreprises, après un tassement en décembre à 299,9 milliards d'euros accordés, y connaissent un regain. De 302,7 milliards d'euros en janvier, la production a encore crû, à 306,9 milliards en février. La hausse est particulièrement notable sur les crédits à plus d'un an.
Pour les entreprises et quelques banquiers de grandes entreprises au quotidien, ce constat laisse cependant « perplexe ». « Il y a beaucoup plus de réticence qu'avant pour prêter », indique le directeur financier d'une entreprise du CAC 40. Cette hausse pourrait ainsi s'expliquer par de nombreux facteurs « techniques » : les grosses acquisitions de type Lafarge ou l'achat pour 5,6 milliards d'euros d'Absolut par Pernod Ricard viennent gonfler les chiffres. Ensuite, « cela peut refléter simplement le tirage de lignes ouvertes par le passé et non pas le bouclage de nouveaux crédits syndiqués ou bilatéraux », indique Olivier Talvard, directeur du développement chez Bfinance. De fait, aujourd'hui constate-t-il, « les opérations qui se finançaient avec trois ou quatre banques en requièrent au moins six ou sept et les simples crédits de confort sont mal vus par les banques ». Certains banquiers, reconnaissant aussi que la hausse de la production peut paraître surprenante, évoquent, pour l'expliquer, l'absence encore de décision au sommet des banques pour restreindre les volumes, ou un effet du décalage entre les décisions de la direction et les objectifs des commerciaux sur le terrain.
Changement de braquet
Pour les PME, en revanche, les banquiers sont unanimes. « La demande reste forte sur le marché des PME et TPE, en particulier en transmission d'entreprise, et notre distribution de crédit demeure soutenue », indique Patrick Jansen, directeur du marché des entreprises à la Société Générale. Même son de cloche au Groupe Banque Populaire : « L'an dernier, nous avons réalisé 13,8 milliards d'euros de crédits nouveaux, soit 11 % de plus qu'en 2006, et même +12,5 % sur le second semestre, au coeur de la crise. Depuis le début de l'année, rien ne vient démentir cette tendance », insiste Olivier Robert, responsable du financement des entreprises à la Banque Fédérale.
Pour autant, les PME ressentent un changement de braquet sensible. Un trésorier d'une PME de matériaux de construction constate ainsi que si rien n'a bougé du côté de ses partenaires historiques, « pour la première fois, d'autres nous ont demandé d'arbitrer entre des lignes de couverture de change et de matières premières ». Les banques prennent des gants.

dimanche 23 mars 2008

La Société Générale fait l'objet d'une deuxième plainte collective aux Etats-Unis

La banque française est accusée de défaut d'information sur les risques liés au subprime et sur ses contrôles internes. Un dirigeant non nommé aurait commis un délit d'initié peu avant la révélation des pertes liées à Jérôme Kerviel.
Une nouvelle plainte en nom collectif a été déposée à New York contre la Société Générale, accusant la banque française d'avoir "omis" des informations sur son exposition au "subprime" et ses contrôles internes, a indiqué jeudi le cabinet d'avocats Weiss & Lurie. Le cabinet précise que sa plainte vise aussi l'un des dirigeants de la banque -non nommé dans son communiqué- accusé d'avoir commis un délit d'initié en menant des transactions sur le titre Société Générale peu avant l'annonce de pertes de plusieurs milliards liées à l'affaire Kerviel.
La plainte a été déposée au nom des acquéreurs américains de titres de la banque entre le 1er août 2005 et le 23 janvier 2008. Le cabinet juridique, spécialiste des actions collectives, appelle tous ceux qui ont acheté des titres Société Générale pendant cette période à participer à la plainte.
La Société Générale est déjà la cible d'une première plainte en nom collectif à New York, déposée par le cabinet d'avocats Cohen Milstein Hausfeld & Toll, autre spécialiste de recours collectifs. Cette première plainte accusait aussi un membre du conseil d'administration de la banque, Robert Day, de délit d'initié, en lui reprochant la revente d'actions "deux semaines avant que ne soient révélés les milliards de dollars perdus" à cause de l'exposition aux "subprime" et de l'affaire Kerviel.
Ces opérations de vente font l'objet d'enquêtes du département américain de la Justice, du régulateur boursier américain SEC et du régulateur boursier français, l'AMF, rappelle le cabinet. Le trader Jérôme Kerviel est accusé d'avoir fait perdre près de 5 milliards d'euros à la Société Générale en 2007 via des transactions frauduleuses. A la Bourse de Paris, l'action Société Générale a perdu plus de 30% depuis le début de l'année.

dimanche 2 mars 2008

RALENTISSEMENT DU CREDIT CONSO

La production de crédit à la consommation n'a progressé que de 3,6 % l'an dernier sur le marché français, d'après les chiffres de l'Association des sociétés financières. En plein développement, Cetelem a vu son résultat avant impôt reculer de 2 % en raison de ses investissements dans les pays émergents et de la montée du coût du risque en Espagne.
La croissance de 9 % enregistrée en 2005 ne semble plus qu'un bon souvenir. En dépit d'un rebond au second semestre (4,7 %), la production de crédit à la consommation n'a progressé en effet que de 3,6 % l'an dernier sur le marché français, d'après les chiffres de l'Association des sociétés financières. Le total des prêts aux particuliers s'est établi à 44,74 milliards d'euros pour les seuls établissements spécialisés, généralement filiales de banques (Cetelem, Sofinco, Finaref, etc.), ce qui ne comprend pas la production réalisée par les réseaux bancaires en direct.
Ce ralentissement incombe pour une bonne part à la morosité persistante du marché automobile au premier semestre 2007 : les crédits affectés ont ainsi reculé de 1,3 % l'an dernier, à 11,4 milliards :" Si les financements automobiles sont en repli (de - 5,5 %, à 3,6 milliards d'euros, dans le secteur du neuf et de - 4,3 %, à 3,3 milliards, pour l'occasion), les financements de biens d'équipement du foyer progressent en revanche de 3,9 %, à 3,6 milliards d'euros ", souligne l'ASF.
Cetelem : bon millésime
La morosité se confirme également du côté des crédits renouvelables : après un coup d'arrêt à leur croissance en 2006, ce type de prêt est resté stable l'an dernier à 17,3 milliards d'euros. Il représente 39 % du total mais cette part n'a cessé de se racornir ces dernières années au profit des prêts personnels (prêts amortissables non affectés) qui, pour la troisième année consécutive, enregistrent une croissance à deux chiffres : + 11 % en 2007, à 12,9 milliards d'euros. Mais une bonne partie de cette croissance est constituée en fait par les rachats de créances.
Pour Cetelem, filiale de BNP Paribas et leader européen du crédit conso, 2007 s'est révélé encore un très bon millésime en termes d'activité : ses encours de crédit ont globalement progressé de 17,4 %, à 62,6 milliards d'euros, tirés par Laser Cofinoga (+ 12 %, à 9 milliards d'euros), l'international (+ 20 %, à 27 milliards d'euros) et par les partenariats et les encours de la maison mère (+ 41,5 %, à 9 milliards d'euros).
Son produit net bancaire a pu ainsi progresser de 12,5 % en 2007, à 3 milliards d'euros, mais son bénéfice avant impôt a reculé de 2 %, à 719 millions d'euros. Cela s'explique par les investissements réalisés dans les pays émergents (Russie, Brésil, Bulgarie, etc.) et la montée du coût du risque (180 millions d'euros de plus l'an dernier) en Espagne.

vendredi 15 février 2008

France : le secteur privé a créé près de 300.000 emplois en 2007


Au 31 décembre 2007, le nombre de salariés des secteurs "principalement marchands" dépassait les 16 millions de personnes soit une hausse de 1,9% par rapport à 2006. Les économistes tablent sur un ralentissement en 2008.

"L'année 2007 pourrait se révéler la meilleure du siècle", en matière d'emploi salarié... La remarque, formulée par l'Unedic, à l'occasion de la publication des chiffres du troisième trimestre, sera-t-elle validée d'ici aux 90 prochaines années ? Quoi qu'il en soit, l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel s'est inscrit en nette amélioration l'année dernière. Il a progressé de 0,4% au quatrième trimestre 2007 (+59.900 postes) et de +1,9% par rapport à 2006 (+298.000), dépassant les 16 millions de salariés fin décembre, selon des chiffres provisoires de l'Insee diffusés vendredi par le ministère de l'Emploi.
A Bercy, l'heure est à la satisfaction. La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde s'est félicitée dans un communiqué "de la vigueur remarquable des créations d'emplois en 2007 (+298.000)", saluant "un rythme inédit depuis l'an 2000" qui "conforte son analyse selon laquelle les fondamentaux de notre économie restent bien orientés".
Les chiffres du 4e trimestre prolongent le rythme de créations d'emplois observé depuis le printemps 2007 : au premier trimestre, on en comptait +109.000, au deuxième trimestre 2007, +65.000 et au troisième, +64.000.
Sur l'ensemble de l'année, cela signifie que l'économie française a créé plus d'emplois qu'elle n'en a détruit ; elle a ainsi dépassé sa performance de 2006 (+189.000). L'année la plus dynamique avait été l'année 2000, à l'issu de laquelle un solde positif de 567.000 emplois avait été enregistré, la plus mauvaise étant 2003 avec un solde négatif de 53.000 emplois.
Les économistes tablent sur un ralentissement en 2008. Les résultats définitifs seront publiés le 21 mars.
Par secteurs d'activité,
la construction s'illustre par un remarquable dynamisme de l'emploi, avec +1% de créations d'effectifs salariés au dernier trimestre 2007 (+14.800 postes) et +4,5% sur un an (+64.300).
Mais sur l'année, ce sont surtout
les services qui permettent de faire le plein d'emplois : le secteur tertiaire a ainsi enregistré +0,6% de créations nettes d'emplois salariés (+62.100 postes) au dernier trimestre 2007 et +2,7% sur un an (+282.400).
A noter que les nombreux emplois d'intérimaires se rangent dans la catégorie tertiaire, même quand il s'agit de missions d'intérim effectuées dans l'industrie ou le bâtiment. La création d'emplois en intérim a atteint +0,4% sur le dernier trimestre (+2.500) et +5,8% (+36.200) sur l'année 2007.
Pour l'industrie à proprement parler, l'hémorragie d'emplois stables continue, avec une baisse de -0,5% au dernier trimestre (-16.900 postes) et de -1,3% sur l'année (-48.900).
Au dernier trimestre, l'industrie a ainsi détruit davantage de postes salariés que le bâtiment et les travaux publics n'en ont créés.
Autre information livrée par le ministère, la durée hebdomadaire collective moyenne du travail est restée stable à 35,6 heures à la fin décembre, alors que la loi favorisant les heures supplémentaires est entrée en vigueur.
Cette stabilité semble indiquer que les entreprises et les salariés ayant bénéficié de ce dispositif phare illustrant le "travailler plus pour gagner plus" du président Sarkozy ont surtout bénéficié d'un effet d'aubaine, puisque la durée moyenne du travail n'a pas augmenté. Elle est la même depuis cinq ans.

samedi 9 février 2008

Subprime : le G7 exhorte les banques à une opération vérité

Les ministres des Finances et banquiers centraux réunis à Tokyo ont demandé aussi samedi aux institutions financières de renforcer leurs capitaux "si nécessaire". Le G7, qui craint un ralentissement de leurs économies, engage aussi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production.
Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7, inquiets pour leurs économies, ont demandé samedi aux institutions financières de dévoiler "entièrement et rapidement" toutes leurs pertes liées aux crédits immobiliers à risques américains, selon leur projet de communiqué final.
Lors de leur réunion de Tokyo, les ministres et gouverneurs de banques centrales ont insisté sur "l'importance pour les institutions financières de dévoiler entièrement et rapidement leurs pertes", ainsi que et la valorisation des créances à risques dont elles disposent encore, selon ce projet de texte.
Les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada) ont également exhorté les agences de notation financière à" empêcher les conflits d'intérêt potentiels". Les agences de notation sont chargées d'évaluer les capacités de remboursement des entreprises et des institutions publiques qui s'endettent. Ces notes servent à orienter les choix des investisseurs. Les agences sont toutefois critiquées depuis l'éclatement de la crise du "subprime" l'été dernier en raison d'un conflit d'intérêt potentiel, puisqu'elles tirent aujourd'hui l'essentiel de leurs revenus des émetteurs de titres qu'elles sont chargées d'évaluer objectivement.
Les ministres des Finances et banquiers centraux des pays riches du G7 ont estimé samedi que leurs économies allaient toutes subir à court terme un ralentissement de leur croissance, selon un projet de communiqué final dont l'AFP a obtenu une copie.
L'environnement économique mondial est "plus difficile et incertain" que lors de la dernière réunion en octobre, ont jugé les grands argentiers du G7. "Aux Etats-Unis, la croissance de la production et de l'emploi a ralenti considérablement et les risques se sont accrus", ont--ils ajouté. Le marché immobilier résidentiel américain devrait notamment subir "une plus ample détérioration", craint le G7, qui rassemble les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Canada.
Pour faire face à cette mauvaise conjoncture, les pays du G7 se disent prêts à "prendre les actions appropriées, individuellement ou collectivement, de façon à assurer la stabilité et la croissance de (leurs) économies" et celle des marchés financiers. Les efforts de transparence demandés aux banques doivent s'accompagner "de mesures pour renforcer leur base capitalistique si nécessaire", ont estimé les membres du G7. Selon eux, de telles mesures joueront "un rôle important pour réduire les incertitudes, améliorer la confiance et rétablir le fonctionnement normal des marchés", en pleine tourmente depuis l'éclatement de la crise l'été dernier.
Le G7 a également appelé "les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production", afin de freiner l'envolée actuelle des cours du brut qui aggrave les risques de récession dans plusieurs économies.
Le communiqué final devait, en outre, comporter un passage sur les taux de change, traditionnelle pomme de discorde entre les sept grandes économies. Les pays de la zone euro souhaitaient que le communiqué final du G7, outre la traditionnelle mention sur la faiblesse jugée excessive du yuan, s'alarme également de la dégringolade continuelle du dollar face à la devise européenne, qui pénalise fortement les exportateurs du vieux continent. "L'appréciation de l'euro atteint un niveau où l'on peut considérer qu'il est déjà au-dessus de son niveau d'équilibre", a d'ailleurs déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques, Joaquin Almunia, faisant écho à des propos similaires de la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde. Les frictions autour des taux de change se sont en outre atténuées depuis que la Banque centrale européenne a semblé ouvrir à la voie jeudi à une baisse de ses taux directeurs, ce qui a eu pour effet immédiat une détente de l'euro face au dollar.
A Tokyo, les ministres et banquiers centraux du G7 vont aussi prendre connaissance d'un rapport préliminaire du Forum sur la stabilité financière (FSF). Le FSF travaille notamment sur les agences de notation, accusées d'avoir amplifié la crise financière, et sur la transparence des bilans bancaires

mercredi 30 janvier 2008

COMMENT REUSSIR SON RACHAT DE CREDIT?

Le rachat de crédit est prêt bancaire classique à multiples visées.Les trois variantes principales de rachat de prêts : le rachat de crédit immobilier, le rachat de crédit consommation et le rachat de crédit global répondent à au moins cinq besoins différents. En tout premier lieu, se place le rachat de crédit correcteur dont l’objectif est de rééquilibrer immédiatement et durablement un budget asphyxié par trop de crédits, entraînant une situation de malendettement, voire de surendettement, en réduisant jusqu’à 60% et plus les mensualités.Ensuite, nous trouvons le rachat de crédit confort ( on pourrait parler tout aussi bien de rachat de crédit anticipation ou de rachat de crédit prévoyance ) qui est lui destiné à anticiper un changement futur de situation tel, par exemple, qu’une baisse de revenus consécutive à un passage en retraite. Vient ensuite le rachat de crédit performance qui est, en fait, une renégociation de crédits affectés de taux trop élevés pour réduire le coût global de ces seuls prêts trop chers Et, enfin, le rachat de crédit levier ayant pour objectif d’optimiser un placement, une opération d’épargne en assurance-vie ou un investissement locatif. De tels montages exigent toute la compétence et l’expérience d’un véritable spécialiste du rachat de crédit. Bien qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un rachat de crédit, on peut également citer le prêt hypothécaire passion destiné à financer un projet hors du commun sans avoir à en justifier.La mission du rachat de crédit consiste exclusivement à mettre en relation un candidat à une restructuration financière avec un établissement de crédit spécialisé dans le rachat de crédit et de prêt ou la renégociation de crédits et de prêts afin de corriger son endettement par la baisse de ses mensualités grâce à un refinancement sur une durée d’amortissement plus longue. La société de rachat de crédit n’est pas décideur et ne garantit donc en aucun cas le résultat de son action d’intermédiation. Le rachat de crédit ne gère pas les rachats de crédits et prêts octroyés par son intermédiaire. Le rachat de crédit ne peut être recherché ou inquiété du fait des différents ou litiges qui pourraient opposer un établissement de crédit à son client en raison des conditions de l’opération de rachat de crédit convenues entre eux.

TROP DE CREDIT?

3 bonnes raisons pour racheter tous vos crédits, et réduisez de 30 % à 60 % vos mensualités :- Vous avez trop de crédits à la consommation et vous voulez vivre plus confortablement,- Vous voulez diminuer les remboursements de vos crédits,- Vous voulez augmenter votre pouvoir d'achat malgré vos crédits en cours.Alors, n'hésitez plus : le rachat de crédit à la consommation vous permet de réduire jusqu'à 60 % le remboursement de vos mensualités et de retrouver la maîtrise de votre budget.RACHAT DE CREDIT A LA CONSOMMATION Vous avez plusieurs crédits à la consommation ou revolving dont le cumul des mensualités commence à devenir gênant ? N’hésitez pas à interroger votre banque sur les formules de crédits de restructuration de trésorerie. Ils vous proposeront des formules de rachat de tous vos crédits consommation ou revolving.Comment cela fonctionne-t-il ? De la façon la plus simple : votre banquier fait le cumul des sommes qui restent à devoir à chacun des établissements de crédit où vous avez contracté un crédit ou un revolving.Ensuite, nous vous proposons un crédit global et unique qui solde l’ensemble de tous vos crédits. Ainsi, vous remboursez tous vos crédits ou revolving actuels pour ne conserver qu’un seul prêt qui englobe tous vos anciens crédits ou revolving en une seule mensualité beaucoup moins élevée.Et cela fonctionne quels que soient la nature et le nombre de crédits que vous remboursez actuellementRACHAT DE PRET CONSOMMATION ET IMMOBILIER Vous avez un ou plusieurs prêts immobiliers ainsi qu’un ou plusieurs prêts à la consommation. Vous désirez racheter en même temps tous vos prêts pour n’en faire qu’un seul et alléger ainsi vos mensualités ?Votre banque vous propose de cumuler tous vos prêts en un seul, quels que soient le nombre et la nature des prêts que vous avez souscrits. Ainsi, en étalant le remboursement des divers prêts que vous avez actuellement, la nouvelle mensualité sera plus légère et plus facile à rembourser.


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RACHAT DE CREDIT?

Qu'est-ce que le rachat de crédit ?
Rachat de crédit est le terme appliqué à un regroupement ou une consolidation de plusieurs crédits existants dans un seul et unique crédit dans l'objectif de réduire les remboursements mensuels et le taux d'endettement. Les crédits existants sont rachetés par un organisme financier qui les solde et octroie un nouveau crédit à l'emprunteur. L'emprunteur voit son niveau d'endettement réduit, ses mensualités allégées et étalées sur une plus longue durée. Le rachat de crédit peut s'opérer sur tout type de crédit.
Quels sont les crédits concernés par le rachat de crédit ?Tous les crédits peuvent faire l'objet d'un rachat de crédit : les crédits à la consommation, les crédits personnels, et les crédits immobiliers. Il est également possible de faire un rachat de crédit sans reprise des prêts immobiliers.

Quels sont les principaux avantages du rachat de crédit ?
Le rachat de crédit présente plusieurs avantages. Les principaux avantages sont :
· la diminution des remboursements mensuels.
· l'allégement de charges mensuelles et donc du rééquilibrage de budget.
· la simplification de la gestion de ses comptes en réduisant le nombre de remboursements mensuels.
· l'étalement des remboursements sur des périodes plus longues.
· la possibilité d'épargne grâce à l'augmentation du "reste à vivre".


A qui s'adresse le rachat de crédit ?
Le rachat de crédit s'adresse à toute personne physique, salarié ou retraité, locataire ou propriétaire. France Crédit étudie toutes situation et demande en prenant en compte les garanties que peut fournir l'emprunteur ainsi que le risque encouru.Le refus par une banque d'une demande de rachat de crédits n'est pas un obstacle à une nouvelle demande.


Pourquoi faire un rachat de crédit ?
Les raisons pour faire un rachat de crédit sont multiples et diffèrent d'un emprunteur à un autre :- gérer des problèmes de budget, des fins de mois difficiles, ou un taux d'endettement trop élevé.- financer un nouveau projet en regroupant ses crédits existants.- simplifier ses comptes pour n'avoir qu'une seule mensualité.L'objectif recherché d'un rachat de crédit est de diminuer les remboursements mensuels, et de permettre à l'emprunteur de retrouver un budget plus équilibré. En contrepartie, le remboursement de la dette est étalé sur une plus longue durée.